À propos de Sainte-Irène
Portrait et histoire de Sainte-Irène

Portrait municipal

Que vous soyez résident ou visiteur, nous sommes heureux de vous accueillir dans notre merveilleuse communauté. Connue pour son centre de ski de réputation nationale, Sainte-Irène est un lieu de rassemblement non seulement pour les amateurs de ski alpin, mais aussi pour les amateurs de ski de fond, de raquettes, de motoneige, de VTT, de sentiers pédestres et de vélo de montagne.

À Sainte-Irène, on retrouve notre cœur d'enfant ; celui qui s'émerveille devant les petites choses de la vie et qui croit que ses rêves se réaliseront.

Notre devise : Où le vent tourne à nos espérances.

 

Histoire de Sainte-Irène

  • La vie religieuse

    En 1915, les premiers colons arrivent et s'installent. En 1918, dans le rang V, la première école est construite, elle sert également de chapelle.

    Le 20 novembre 1930, à l'occasion de son érection comme mission canonique par Mgr Georges Courchesne, le nom de Sainte-Irène est donné à la colonie en l'honneur de madame Irène Sénécal, épouse de monsieur Hector Laferté, alors ministre de la colonisation.

    Le 18 septembre 1932, le premier prêtre résident, l'abbé François Lavoie, s'installe dans la petite école du rang V.

    En 1933, malgré la crise économique et les conditions de vie pénibles, de nouvelles familles arrivent régulièrement. La petite école et son annexe ne suffisent plus aux besoins de la population. À la fin de l'été, une chapelle et un presbytère sont alors construits au centre physique de la colonie. Avec ces nouveaux édifices religieux, l'année 1933 marque officiellement la fondation de Sainte-Irène qui sera érigée canoniquement en paroisse le 12 mars 1948.

    La salle paroissiale, construite en 1948, ayant été la proie des flammes en 1952 et la chapelle étant devenue trop petite pour la population grandissante, de nouvelles constructions s'imposent. En 1956-57, on érige une salle paroissiale et une église. En même temps, le presbytère est entièrement restauré. La nouvelle église est inaugurée le 13 juillet 1958, lors du 25ième anniversaire de la paroisse.

    À l'été 1978, l'arrière de l'église est transformé en appartement et le presbytère est vendu.

    En 1980, Mgr Gilles Ouellet confie Sainte-Irène et Amqui à une équipe pastorale composée de prêtres et de religieuses.

    En 1999, la paroisse fait partie du secteur La Croisée regroupant 6 communautés chrétiennes.

    Depuis 2003, un trio pastoral composé de laïcs anime la paroisse.

    Depuis le 1er août 2012, Sainte-Irène fait partie d'une région pastorale qui regroupe 17 paroisses.

  • La vie scolaire

    C'est le 13 décembre 1926 qu'une commission scolaire locale est formée.

    À mesure que les arrondissements se développent, on continue à ouvrir des écoles, si bien qu'en 1942, 8 écoles sont en activité.

    En septembre 1955, l'Académie accueille ses premiers élèves dans 3 classes.

    En septembre 1960, le couvent, dirigé par les Sœurs de la Sainte-Famille de Bordeaux, accueille 84 élèves.

    Le 7 mai 1966, on procède à la vente des 8 écoles de rang.

    En 1975, l'Académie et le couvent Sainte-Famille sont menacés de fermeture. Le comité anti-fermeture des écoles (CAFÉ) est alors formé. Malgré ce mouvement de résistance, le couvent est fermé en 1976 et devient propriété de la Corporation municipale en 1978.

    Suite à une nouvelle politique favorisant le maintien des écoles de village, en janvier 1978, l'Académie accueille 28 élèves du primaire. Par la suite, l'école Sainte-Irène dispense des cours jusqu'en juin 2008.

  • La vie économique

    Au fil des années, les services publics s'organisent : service postal (1935), service téléphonique (1937), service d'aqueduc (1938), services financiers (Caisse populaire locale 1938-1969), services médicaux (infirmière visiteuse, sage-femme), commerces (forge, menuiserie, magasin général, fromagerie-beurrerie, garage, épicerie).

    Actuellement, la population bénéficie d'un service de dépanneur/café-rencontre/station d'essence. Le Villageois est une coopérative de consommateurs.

    Depuis le début, la vie économique repose essentiellement sur la forêt et l'agriculture.

    De 1915 à 1994, des moulins à scie sont en opération sur l'ensemble du territoire. En 1973, un moulin est construit sur le rang IV. La Scierie Ste-Irène est toujours en activité aujourd'hui.

    Au début des années 1960, la coupe forestière est prolongée durant l'été. Le bûcheron ne peut alors travailler sa terre, plusieurs petites fermes disparaissent; les politiques agricoles favorisant les plus grosses. À ce moment, un vaste mouvement d'exode s'enclenche. En 1963, le Bureau d'aménagement de l'Est du Québec préconise la fermeture des petites paroisses. Dès lors naît un mouvement de résistance ayant comme principal objectif la création d'emplois par l'utilisation des ressources du milieu. Le Conseil d'Aménagement Rural se forme à Sainte-Irène dans le but d'améliorer les conditions de vie des résidents. Grâce aux revendications des citoyens, le village survit contrairement à 10 autres de l'Est du Québec qui ont connu une fermeture effective en 1969-1970.

    Au début de la colonie, on parle d'agriculture de subsistance. Plus tard, les petites fermes se spécialisent. Aujourd'hui, on ne compte que quelques entreprises, dont les Fermes BOVAL.

    En 2011, avec la création du parc éolien du Lac Alfred, le vent devient également une ressource économique. La devise de Sainte-Irène prend alors tout son sens : « Où le vent tourne à nos espérances ».

    Sa situation géographique et sa topographie ont fait de Sainte-Irène un carrefour récréo-touristique important. Le 18 mars 1973, le centre de ski Val-d'Irène est inauguré officiellement. L'Aqua-Neige y prend naissance en 1977 et cette compétition devient un rendez-vous annuel incontournable, depuis 35 ans.

    Avec ses sentiers de quad, de motoneige et de vélo, ses nombreux lacs, ses forêts giboyeuses, Sainte-Irène constitue une destination appréciée des amoureux des grands espaces.

  • La vie municipale

    Le premier conseil municipal est formé en 1953.

    En 1986, Irénien est le gentilé retenu par la municipalité pour désigner les résidents de Sainte-Irène.

    En 1991, un certificat d'authenticité officialise les emblèmes et la devise constituant les armoiries.

    Depuis 2001, la Municipalité assume les frais reliés à la publication mensuelle du Journal « Ste-Irène vous informe ».

    Pour ce qui est de l'évolution démographique, dans les années 1950, on compte plus de 1000 habitants. À partir de 1960, la population décroit considérablement. Le décret 2013 des populations des municipalités du Québec nous indique une population de 326 habitants.

  • La vie sociale

    Les organismes suivants, avec leur vitalité différente, contribuent à structurer la vie communautaire : Cercle de l'Union Catholique des Femmes Rurales (1961-1967), Association féminine d'éducation et d'action sociale (1967-1983), Comité de loisirs (1975-2006), Club de l'Âge d'Or (1977) devenu le Club des 50 ans et plus en 2005, Comité du journal « Ça bouge à Ste-Irène » (1979-1981), Cercle de Fermières (1990), Comité de développement Alliances Forestières Nemtayé (1999).

  • Conclusion

    Hier, de nombreux défis se sont dressés sur la route des bâtisseurs. Avec courage, ils ont apprivoisé les rigueurs du climat et les particularités du territoire pour créer un coin de pays à leur image.

    Aujourd'hui, les générations actuelles affrontent d'autres défis : baisse de la pratique religieuse, fermeture d'école, déclin des secteurs agricole et forestier, exode des jeunes, vieillissement de la population.

    Inspirés des pionniers, les Iréniens poursuivent leurs efforts afin de garder leur communauté vivante.  L'histoire continue de s'écrire…

    Auteure : Renée Madore

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